19.1.10

INTRODUCTION

I. La propagande

En latin (médiéval), "propaganda" est l'adjectif verbal de propagere signifiant littéralement "ce qui doit être propagé". Cette forme latine se retrouve par exemple dans "agenda" "ce qui doit être fait".
Ce terme devient péjoratif durant le XXème siècle, notamment à cause de la Première Guerre Mondiale, au cours de laquelle les Etats qui étaient engagés dans cette guerre avaient abusé du contrôle de l'information & du "bourrage de crane". Il devient totalement péjoratif durant le second conflit mondial et la défaite des Etats totalitaires qui persistaient jusque là à utiliser le terme.
Ainsi, le fait que, sous le Troisième Reich, Joseph Goebbels disposait d'une fonction de "ministre de la propagande" n'a pas manqué, au lendemain de la défaite, de contribuer à renforcer l'image négative du terme.
La propagande poursuit généralement des objectifs de nature politique : nationalisme, fascisme, propagande nazie, stalinisme, mais aussi d'autres objectifs (militarisme).
Les propagandistes cherchent à aiguiller l'opinion publique pour modifier les actions et les espérances des personnes ciblées. La propagande complète les dispositifs de censure. Celle-ci opère dans le même but mais de façon négative, par la sélection intéressée des informations favorables à l'interprétation voulue. La propagande procède par maîtrise de l'information, alors que la censure la supprime. Ce sont les deux faces d'une même stratégie de domination mentale, surtout utilisée dans les contextes de guerre. Ces deux types de manipulation peuvent être indépendants : la censure crée un besoin que la propagande s'empresse de combler.
La propagande est une arme puissante lors d'une guerre. Elle permet de déshumaniser l'ennemi & de susciter la haine contre un certain groupe, en contrôlant la représentation que s'est fait l'opinion manipulée. Les procédés de propagande comprennent l'omission à l'imputation mensongère.


II. Les journaux.

Les journaux sont un moyen d'informations existant depuis bien longtemps. En effet ces bouts de papiers informent la population sur les nouvelles du jour, en distribuant des informations, plus ou moins vérifiques sur des sujets divers. Durant la seconde guerre mondiale, ils ont surtout servis à faire passer des messages secrets, à faire croire aux ennemis des choses fausses ou encore à informer des espions. Ils ont eu un rôle très important comme pour le débarquement en Normandie.




III. Le cinéma

Le cinéma est un art du spectacle. Il expose au public un film, c’est-à-dire une œuvre composée d’images en mouvement projetées sur un support, généralement un écran blanc, et accompagnées la plupart du temps d’une bande sonore. Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à des fins de propagande, de pédagogie ou de recherche scientifique. En français, on le désigne couramment comme le « septième art ». Le terme « cinéma » est l'apocope de « cinématographe » (du grec κίνημα / kínēma, « mouvement » et γράφειν / gráphein, « écrire »), nom donné par Léon Bouly en 1892 à l'appareil dont il déposa le brevet. Ce mot polysémique peut donc désigner l’art, sa technique ou encore, par métonymie, la salle dans laquelle il est projeté. C’est notamment dans cette dernière acception que le terme est lui-même souvent abrégé dans le langage familier en « ciné » ou « cinoche ». Si les films sont des objets culturels issus d’une culture spécifique dont ils sont le reflet, leur diffusion est potentiellement universelle grâce au développement de technologies qui ont permis un rayonnement mondial des films, par le sous titrage ou le doublage des dialogues, ainsi que par leur mise à disposition dans des formats domestiques (cassettes,DVD,internet etc.).

IV. Le dessin animé

Le dessin animé est une technique de film d'animation qui a pour but de donner l'illusion du mouvement en projetant différents dessins successifs représentant les différentes étapes de ce mouvement.
Il est surtout connu pour son succès auprès des enfants, même si une grande part de la production ne s'adresse pas qu'à eux.
La technique traditionnelle la plus utilisée en dessin animé est constitué de décors peints sur papier épais, le plus souvent à la gouache, l'acrylique ou l'aquarelle et des personnages et objets mouvants dessinés sur feuilles puis encrés et gouachés sur celluloïdes (ou cellulos, feuilles transparentes d'acétate de cellulose).
L'animation y est décomposée en plusieurs rôles. Cette division a pour intérêt de faciliter le partage de la charge de travail entre les assistants. L'animateur dessine des positions clés et différents intervalistes dessinent d'abord des étapes clés intermédiaires, puis les intervalles nécessaires à l'animation complète.
Les premiers dessins animés se trouvent sans conteste dans les pantomimes lumineuses d'Émile Reynaud projetées au musée grévin à partir du 28 octobre 1892, grâce à son théâtre optique, système artisanal très proche du cinématographe.
Plus tard le Français Émile Courtet, dit Émile Cohl, innove en produisant le premier dessin animé sur pellicule de cinéma avec Fantasmagorie. Il réalisera trois cents films, dont une majeure partie de films d'animation mêlant différentes techniques de prise de vue réelle au dessin animé. Il amène son savoir-faire aux États-Unis entre 1912 et 1914 dans des studios de Fort Lee, non loin de New-York. Ses techniques inspireront de nombreux studios et se développeront aux États-Unis.


V. La caricature

La caricature est une arme dangereuse, utilisée par les plus infâmes personnages de l'histoire, il s'agit d'une image satirique dans laquelle l'artiste représente d'une manière grotesqye, bouffonne, les personnes qu'il veut tourner en dérision. Aujourd'hui, la France est un pays célèbre pour ses nombreux caricaturistes.

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