19.1.10

LA PROPAGANDE SE MANIFESTE DANS LES MEDIAS

I. Médias & propagandistes

Les médias, quels qu'ils soient, ont toujours eu une grande importance dans l'Histoire. Ils ont joués un grand rôle en diffusant de nombreuses informations aux civils par des moyens tels que les journaux, ou encore la BD humoristique ou propagandiste. Évidement, ces médias n'ont pas tous étaient véridiques, les civils devaient donc se méfier des autres nombreuses informations mensongères qui leur étaient diffusées. La propagande & la censure étaient très présentes dans les médias traditionnels comme les journaux, les affiches ou encore les tracts.
Des journalistes, des poètes, des écrivains, des artistes ou encore la presse clandestine exprimaient leur opinion à travers ces journaux, ces tracts, & écrivaient parfois des poèmes. Ils étaient "engagés" mais ces résistants n'étaient pas tous des combattants. Des chansons et des livres étaient diffusés clandestinement. Comme exemple, on peut voir : "Le Chant des Partisans", la "Complainte du Partisan", le poème "Liberté" de Paul Eluard, les poèmes de Louis Aragon... Même des cinéastes, malgré la censure, pouvaient faire passer des idées, comme par exemple le cœur battant de la Résistance dans "Les Visiteurs du soir".


II. Journaux officiels, journaux clandestins

La presse officielle ou clandestine est, elle aussi, un véritable outil de propagande. Pour un même événement, les premières pages titrent des informations en totale contradiction les unes avec les autres. Pour la presse allemande, le débarquement en Normandie est un quasi-échec, pour les quotidiens alliés, au contraire, c’est un immense succès. S’ajoutent à cela les journaux clandestins qui, pour les premiers, on vu le jour dès juin 1940. A la libération, fleurit une bonne centaine de titres comme Le Franc-Tireur, L’Humanité, Combat… Des journaux comme Le Courier de l’air ont même été parachutés dès 1942 par les Britanniques sur le sol français.


III. La censure

La censure, c'est la suppression de certains articles de journaux, la coupure des passages d'un livre, parce qu' ils sont en défaveur du pouvoir ou qu'ils sont jugés dangereux pour la sécurité du pays. Sous l' occupation, tout ce qui était écrit était sévèrement contrôlé par le gouvernement avant d'être publié. Certains ouvrages étaient interdits, même des livres d'école (Par exemple le manuel d'histoire Mallet et Isaac.) La censure, symbolisée par une paire de ciseaux, montre à quel point les autorités se méfiaient du pouvoir immense de la parole, de l'image et de l'écrit pendant la seconde guerre mondiale.
IV. La guerre des affiches
Si l’on peut éteindre sa radio, on peut difficilement éviter de voir les affiches placardées sur les murs des villes. Chaque pays cherche le moyen de capter l’attention de ses habitants et de les convaincre d’agir. Quelques idées simples sont reprises : le drapeau national, signe de ralliement, donne du courage et montre aussi que le pays est soutenu par des nations alliées représentées par les autres drapeaux. L’ennemi est clairement identifié : pour le Reich, on retrouve le juif avec une étoile jaune, le communisme, Churchill ou Roosevelt… Pour les Alliés, la propagande insiste essentiellement sur l’effort à produire afin de libérer le monde de la dictature. Les affiches appellent au travail dans les usines d’armement, à la récupération de tous les matériaux, mais aussi à la discrétion pour ne pas renseigner les espions. En un mot, l’effort de guerre que doit produire chaque citoyen lui est rappelé quotidiennement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire